La démocratisation - toute relative - des nouvelles technologies de l'information nous met face à de nouveaux outils de communication que d'aucuns magnifient sans esprit critique. Le Soleil se lève à l'Est qui n'existe que par l'internet ne se range pourtant pas parmis ces hagiographes.
La multiplication des canaux de télévision par quelques opérateurs mondiaux (Turner, Murdoch, Canal+) ne donne que l'apparence de la diversité. Par les échanges de programmes et d'animateurs, ils démultiplient les mêmes recettes en ignorant d'autres façons de produire, de penser.
Le téléphone a perdu son fil à la patte, laissant auguré d'un moyen idéal de communiquer avec autrui sans contrainte. Le résultat est que votre employeur ou votre maman vous téléphone n'importe quand, n'importe où, pour les raisons les plus futiles sans vous offrir d'échappatoires ni le temps de la réflexion.
Et puis il y a ses courriers électroniques qui envahissent nos bureaux virtuels. Ecrit dans un style sommaire, sans soucis de qualité de la langue ni de précision, les emails sont fait pour aller vite, toujours plus vite.
Une vitesse au service de quoi, de qui ?
A la suite de la sortie du film le "huitième jour", certains médias ont abordé le problème de l'intégration des handicapés sous un angle dangereux, celui de la performance, de l'exceptionnel, de la réussite, angle que récuse des
parents d'enfants handicapés.
Un an après, ils ont désirés
compléter leur perception.
Toutes ces interrogations seraient vaines si la
photo n'existait pas ou si on l'interdisait. Au fait, devrait-on l'interdire?
Internet sera t-il le lieu de la libération ou de l'aliénation de l'être humain? Est-ce
l'internaute ou simplement son avatar qui navige sur la toile?
En tout cas, les
nouvelles héroïnes du réseau ont l'espoir de l'immortalité.