Les nombres font parti de notre quotidien. Chaque jour nous calculons, estimons la valeur des choses grâce à nos connaissances minimales en arithmétique. A cette fonction utilitaire, l'homme a parfois donné un sens différent, parfois spirituel aux nombres.
Ces interprétations ésotériques et symboliques des nombres qu'on nomme arithmosophie attribuent aux nombres des qualités transcendantales, au-delà de leurs qualités arithmétiques. Ces travaux de philosophes et de mathématiciens (
la tétraktys de Pythagore) et les croyances religieuses (la «
Menrorah » juive - chandelier à sept branches) sont complétés par l'imaginaire populaire qui attribue également à certains nombres des qualités bénéfiques ou maléfiques (pas de treizième à table).
A l'inverse le rationnel balayera toutes ces croyances d'un bon coup de logique mathématique et sourira de la crédulité de l'homme.
Peut-être faut-il admettre que ces attributs magiques et symboliques qui ont pénétré jusqu'à la croyance populaire ont instillés dans la pensée commune et donc en chacun de nous cette part de rêve numérique.